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C'est l'histoire d'une pomme devenue soudain orpheline.
Désormais Apple devra faire sans son emblématique patron Steve Jobs
Apple a bien tenté pendant quelques années de prendre ses distances avec Steve Jobs. Ce fut un échec cuisant. C'est comme ça, sans son patron, Apple étouffe, agonise, dépérit. Rarement une marque industrielle n'aura été autant liée à son directeur général. Quand Steve Jobs crée Apple, en 1976, il n'a que 21 ans. Autant dire que l'informatique n'en est qu'à ses premiers balbutiements. Mais l'homme est visionnaire et se lance à corps perdu dans l'aventure. Il veut "changer le monde". Un an plus tard, son Apple 2 fait un carton. Et en 1984, le Macintosh démocratise l'accès à l'ordinateur. Mais en 1985, il se brouille avec son équipe qui le licencie. Apple tente l'aventure sans Steve Jobs. Se ventes dégringolent et les pertes s'accumulent. Jobs est rappelé à la rescousse dix ans plus tard. Commence l'ère du design industriel. Avec Jonathan Ive, ils créent l'iMac, l'iBook, l'iPod, l'iPhone, l'iPad... d'énormes succès commerciaux qui font bondir le cours de l'action Apple. Mais en 2004, Steve Jobs a des soucis de santé. Un cancer du pancréas puis une grève de foie font vaciller le cours de l'action. Il décide finalement de jeter l'éponge. "J’ai toujours dit que si venait le jour où je ne pourrais plus remplir mes devoirs et les attentes en tant que directeur d’Apple, je serais le premier à le faire savoir. Malheureusement, ce jour est venu." explique-t-il dans sa lettre de démission.
Arte Journal
Steve Jobs a tout simplement révolutionné le design industriel, grâce notamment à son designer Jonahtan Ive. Hasard du calendrier, c'est le thème de l'exposition, actuellement à Hambourg en Allemagne, où la moitié des objets présentés sont signés Apple.
Un sujet de Maik Meuser
